On a vécu les 48h les plus longues de la saison marseillaise (et on est revenu avec la finale)

Dimanche 29 avril aux alentours de 19h, les joueurs de l’OM viennent d’être tenus en échec sur la pelouse d’Angers et de manquer l’occasion de prendre place sur le podium après le nul de Monaco contre Amiens. Il pourrait y avoir une forme d’abattement ou de frustration dans les têtes marseillaises avec cette occasion manquée et pourtant tout Marseille et tous les supporters de l’OM sont déjà tournés vers le déplacement à Salzburg quelques jours plus tard. Après la victoire 2-0 du match aller dans un Velodrome en fusion, tout Marseille croit dur comme fer à une qualification pour la 5ème finale européenne de son histoire.

Bien que la superstition pousse beaucoup d’entre nous à ne pas parler trop fort de la finale à Lyon, tout le monde ou presque s’y voit déjà. Les jours qui séparent le match à Angers de la demi-finale retour semblent interminables. Il est compliqué en effet de penser à autre chose qu’à ce match et quoi que l’on fasse pour le chasser de notre esprit, ce match revient pour le hanter. Impossible de ne pas faire le match dans sa tête un nombre incalculable de fois. Nous voilà rendus à espérer que nos joueurs ne soient pas comme nous et ne jouent pas le match avant dans leur tête. L’un des principaux avantages à faire un déplacement aussi lointain, c’est que l’attente dure un jour de moins avec le départ le mercredi soir en car. Après tant d’attente, nous voilà en route pour l’Autriche.

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On a vécu OM-Leipzig au cœur du volcan (et on y a survécu)

En ce jeudi 12 avril, tout Marseille s’apprête à vivre un évènement extraordinaire, un quart de finale de coupe d’Europe. Il n’est en effet pas commun pour nous de nous hisser à ce stade de la compétition sur les dernières années. Voilà effectivement 6 longues années que nous attendions cela, depuis ce quart de finale de Ligue des Champions disputé face au Bayern Munich. L’ironie de l’histoire est telle que c’est à nouveau face à un club allemand que se déroule ce nouveau quart de finale européen, de Ligue Europa cette fois-ci. Dans sa propension à bégayer, l’histoire semble prendre un malin plaisir à nous soumettre à un supplice qui parait immuable. Il y a six ans, Steve Mandanda n’avait pas pris part au match aller au Vélodrome et Elinton Andrade s’était troué sur une frappe d’Olic. Six ans plus tard, le même Mandanda est blessé et son remplaçant Yohann Pelé s’est troué à Leipzig lors de la manche aller. Là s’arrête pourtant le parallèle entre les deux derniers quarts de finale européens de notre cher Olympique. Il y a six ans le match au Vel constituait la première manche, cette fois-ci c’est le match retour qui se tient dans l’enceinte du boulevard Michelet et c’est tout Marseille qui entend bien retourner les taureaux rouges de Leipzig.

Si la détermination et l’espoir sont de mise, ce n’est pas sans une pointe d’appréhension que Marseille attend ce match. Tout le monde, en effet, a en mémoire les désillusions récentes subies dans la fournaise du Vel. L’égalisation parisienne et le but fatal lyonnais, tous deux marqués en toute fin de match, sont encore des plaies ouvertes pour nous. Le vent violent qui souffle souvent sur la ville semble de plus s’être retourné contre nous ces derniers temps. Jadis forteresse où venaient périr toutes les équipes ou presque, le Vel s’est transformé ces dernières semaines en piège pour nos propres joueurs. Alors que la perspective de terminer tranquillement sur le podium était solidement ancrée dans nos esprits, trois matchs ont suffi à voir Lyon fondre sur nous et nous ravir la troisième place. C’est peu dire que tout Marseille et tous les amoureux de l’Olympique attendent de ce match des émotions trop rarement offertes cette saison ainsi qu’un match référence au cours duquel nos gladiateurs parviennent enfin à venir à bout d’une grosse équipe cette saison. En ce 12 avril 2018, c’est un match fondateur que tout le monde attend. Lire la suite « On a vécu OM-Leipzig au cœur du volcan (et on y a survécu) »